"BOSSER REND BOSSU"(proverbe russe)
N'invitez pas plusieurs hommes de lettres à la fois : un bossu préférera toujours la compagnie d'un aveugle à celle d'un autre bossu.
Paul claudel en verve (édition 1971)
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Paul Claudel
Œuvres complètes de h. de balzac ... (édition 1869)
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Honoré de Balzac
Certes, notre époque réserve une petite place aux écrivains. En ce qui concerne la France, ceux-ci, pour être admis, doivent avoir œuvré à l’extension des valeurs du progrès, de la justice, de la transparence et de l’égalité. Ce qui épargne Voltaire, Hugo, Zola, Sartre ou Camus, et personne d’autre ; mais, bien entendu, pas Céline ; et sans doute, à d’autres titres, ni Baudelaire, ni Sade, ni Bossuet, ni Flaubert, ni Bloy, ni Saint-Simon, ni Balzac, ni Proust, ni Claudel, ni Racine, ni Villon, ni Bataille, ni Chateaubriand, ni beaucoup d’autres encore ; et en fin de compte, peut être même pas Voltaire, Hugo, Zola, Sartre ou Camus, dans la tête desquels il sera toujours possible, en cherchant bien, de trouver des poux d’un ordre ou d’un autre, autrement dit ce qu’ils appellent des dérapages.
Céline de Philippe Muray -
Philippe Muray
— Il y a un vieux proverbe grec qui dit : le bossu ne voit jamais la bosse dans son propre dos.
Six ans déjà de Harlan Coben -
Harlan Coben
Femme n, f. , du latin femina. être humain de sexe non masculin. La femme est le produit d'un os surnuméraire, disait Bossuet qu'on ne saurait taxer de misogynie eu égard à l'exquise compréhension qu'il afficha toute sa vie à l'endroit de la gent féminine, huguenotes et catins exceptées. Cette définition toute nimbée de délicatesse semble aujourd'hui quelque peu restrictive. La femme, à y regarder de plus près, est beaucoup plus qu'une excroissance osseuse. La femme est une substance matérielle organique composée de nombreux sels minéraux et autres produits chimiques parés de noms gréco-latins comme l'hydrogène ou le gaz carbonique, qu'on retrouve également chez l'Homme, mais dans des proportions qui forcent le respect. Diversement amalgamés entre eux en d'étranges réseaux cellulaires dont la palpable réalité nous fait appréhender l'existence de Dieu, ces tissus du corps féminin forment les viscères. Certains sont le siège de l'amour. La femme est assez proche de l'Homme, comme l'épagneul breton. A ce détail près qu'il ne manque à l'épagneul breton que la parole, alors qu'il ne manque à la femme que de se taire. Par ailleurs, la robe de l'épagneul breton est rouge feu et il lui en suffit d'une. Dépourvue d'âme, la femme est dans l'incapacité de s'élever vers Dieu. En revanche, elle est en général pourvue d'un escabeau qui lui permet de s'élever vers le plafond pour faire les carreaux. C'est tout ce qu'on lui demande. La femme ne peut se reproduire seule, elle a besoin du secours de l'Homme, lequel, parfois, n'hésite pas à prendre sur ses heures de sommeil pour la féconder. Des observateurs attentifs affirment que la femme prend un vif plaisir dans cette satisfaction de sa viviparité. La gestation, chez la femme, dure deux cent soixante-dix jours, au cours desquels elle s'empiffre, s'enlaidit, gémit vaguement, tout en contribuant à faire grimper les courbes de l'absentéisme dans l'entreprise. Au bout de ces neuf mois, le petit d'Homme vient au monde. L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'Homme. Ainsi, il souffre moins.
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis de Pierre Desproges -
Desproges
Tout journal est une boutique où l’on vend au public des paroles de la couleur dont il les veut. S’il existait un journal des bossus, il prouverait soir et matin la beauté, la bonté, la nécessité des bossus.
Illusions perdues -
Balzac
"J'ai connu un bossu, il était gay femelle" Jean-Claude Dugrip
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