Etre
bien souvent le public de tout
sauf de
soi-même.
soi-même
en tout,
soi-même
dispérsé en public,
dans un
public prêt à tout !
soi-même
dans sa version publiée
c’est-à-dire
oubliée dans du tout-public
est-ce
qu’on est prêt à tout avec soi-même ?
est-ce que
soi-même c’est toujours tout-public ?
faudrait-il
prendre des pincettes avec soi-même ?
oh ! vous
savez, moi, c’est pas pour mon public !
le public
de lui-même, c’est pas ça qu’il veut,
il
comprendra rien à soi-même mon public vous savez
vaut mieux
éviter
on a déjà
pris des fours avec soi-même,
je veux
dire : avec lui
moi
personnellement, je comprends très bien
la
démarche de moi-même
mais bon,
pour le soi-même de tous les publics
c’est
plus délicat,
faut
oublier !
on les
connait trop bien
on connaît
trop bien chacun des soi-même
pour pas
s’y risquer d’avantage
du coup on
fait des tarifs de groupe,
on groupe
tous les soi-même
et on en
fait un tas
un tas
tout-public si possible,
avec un
soi-même clé en main
que
lui-même, je veux dire le public,
pourra
même toucher du doigt
on lui
mettra un bouton si ça l’amuse
il pourra
même s’amuser avec le tas de lui-même
si ça lui
chante
avec le
tas de soi, le public restera en alerte,
il
activera le gros tas
de
soi-même en lui-même
et le tour
sera joué
soi-même
en tas interactif,
c’est ça
qui lui parle
c’est ça
qui est en jeu, dans son gros tas
soit
disant même
car ça
parle à son soi-le-public,
ça lui
remue tout son gros quant-à-soi-même
c’est ça
qui lui cause, et rien d’autre
y a pu
rien d’autre qui cause à soi
que le
gros tas du même
dans un
moi tout public
Charles Pennequin pour pompon
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