MIMOUN coureur de voleur


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l'arrivé est un nouveau départ


En MI-MOU, pas d'ami, un mal à suer, Un MIMOUN en cavale, pédale depuis les chevilles jusqu' à la tête, des pieds aux poumons, de la gorge au genou, la circulation ininterrompue dépasse la rapidité de lui-même, Un MIMOUN se dépasse, se déplace de lui, ne sait pas où aller sans ligne d'arrivée, c'est un MI-BÉMOL qui n'a pas de limite, il s'immole, il s'imite dans une course sans fin, il n'a pas finit de s'immoler ce MIMOUN actif court à la vérité, tant qu'i'l n'aura pas sué tout ses organes, un par un, dans la course, à traverser tous les remparts, de but en but, tous les os, perte des eaux jus qu' à l'os, jus q'à retrouver l'enfance, l'en France de naissance, le bleu blanc rouge le poursuit, d' un but marqué, un autre but surgit, but en relais, buté, vers un autre but, jusqu'à la dernière limite, toujours au pas de course, redoubler d'effort et de sueur, redoubler de but en but, de but en blanc, noir, éternel étudiant debout, à la course au but, le dernier but qui se renouvelle sans cesse, sans queue ni tête,constante à franchir, à dépasser, puisqu'il n'y a plus que du corps, du corps qui éponge toutes les limites, du corps ressort, avale, rebond du sort, pousse, tête à queue, toujours, la barrière à broyer, depuis le début, jusqu'à terrasser la fin, détruire le but, pulvériser de but en but, la course au grand jaillissement, hors de lui, hors d'haleine, hors de tout, continuer pour finir, s’entraîner à n'en plus finir sans se dégonfler, jus qu' au bout, jus qu' à plus de bout de bout en bout, haletant le bout, le MIMOUN Bémol, MI-MOU ne faiblit jamais dans sa course au dièse au relais du reliquat des notes relié à des notes, le corps de MIMOUN chante du fado en fa-dièse dans son corps, MIMOUN dévale, avale, perds conscience, à la sueur, aux poursuivants en suivant la course course contre lui-même, abattre les obstacles,MIMOUN se poursuit lui-même , il est son ombre qui s'avance, sans peur, écarter l'ombre du corps, de la lumière, jus qu' à la dernière, le dernier relais, de relais en relais de liaison en déliaison, de raison en déraison, cavaler, lié à son but, à son horizon qui ne cesse d'avancer plus vite que lui, la route en point d'infini, crever le point d'abscès de l'infini à la course au point devant, devant son nez, sans essoufflement, sans étouffement, plus vite, plus vite encore casser la vitre, le sable de la vitre qui se répand, le temps qui s'allonge plus la fuite se tend, défonce la vitre de vitre en vitre brisée, de brise en brise, toujours au point de départ l'arrivée qui recule, à la bite d'arrivée, plus d’amarrage, nage en plein dedans , la bite d'arrivée au cul , flambe , une trompette éructe, jaillit, lance -flamme en urgence, toujours en urgence, d'arriver, arriver dans un autre quelque part, partir pour un autre ailleurs, larguer l'ailleurs, narguer le temps, d'ailleurs en ailleurs au rythme de la cadence de l'avancement du cadavre, jus qu' à l'achèvement, jus qu' à la déraison, la drogue produite, peaufine les pores de la peau de la drogue du corps, du cerveau en gagner l'haleine, en perte de soumission, insoumis, MIMOUN chante du corps, cours dans le vent des notes qu'il invente en courant, l'air passe par tout le corps, l'air balbutie des mots qu'il entends, les voix qu'il écrit dans son corps par sa course d'entêté, et derrière, court derrière lui le drapeau bleu blanc et rouge qui ne le rattrapera jamais,
camarade Koeurspurs

MIMOUN à toute épreuve 2
(du tacotac du loto d'la petite course de la vie)

cours MIMOUN cours, la mort court derrière toi, la mort bleu blanc rouge, l'amor des mots, la mort des mots quand ils remplacent "guerre" par "évènements", la fin des haricots, l'amor avec des bouteilles brisées, tu cours et ta colère de corps qui doit voler, 
c'est ton stade c'est ton jardin, y'a les légumes qui hurlent des salades et ton nom qu'est en tête encore, encore, encore et toujours, tu vas voler mieux qu'un drapeau, elle te rattrappera jamais jamais, ni la mort ni l'amour ni Guy Lamour  ni les drapeaux ni les cris, tu voles maintenant, c'est le bout des marathons, c'est  toi le facteur de Sparte avec des ailettes aux chevilles,
tu voulais faire clown MIMOUN mais t'as fait coureur, c'est pour voler alors t'as pas fait voleur t'as fait coureur
Camarade Doubibop


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