J'écoute les roues passer. Elles frottent. J'écoute les bagnoles qui passent à toute allure, elles arrivent au loin mais, elles repartent elles roulent dans un corps, qui ne s'arrête pas, qui n'arrête pas. A la fenêtre ouverte, je ne les vois pas. Je n'en ai pas la tête. C'est le corps qui les prends, je m'éprends des bagnoles. Elles rentrent dans mon corps et ressortent après s'y être installées, quelques instants, pas longtemps, juste le temps d'y plonger dans le corps liquide, de s'y engouffrer et de me dépasser. Là maintenant c'est le silence. C'est la nuit . J'entends des voix qui passent qui pensent dans mon corps et qui repartent. Je les laisse faire. Je ne sais pas si elles s'en aperçoivent, ce qui des corps ou du son passe. Je ne sais pas ce qui se passe mais elles, le savent -elles que je les entends ? Le savent-elles que je les prends, qu'elles raisonnent en moi, dans mon corps et repartent à jamais sans qu'elles s'en aperçoivent<, a peine si je les noies un quart de temps dans la demi-mesure démesurée du temps, qu'elles s'installent dans moi, dans mon corps , sans les voir , que je les perds de vue dans le son et dans le noir, qui passe. Une musique du corps, un rite des bagnoles dans la transe des voix qui surpassent le corps. Je bouge comme elles les bagnoles et les voix, je pars avec les bagnoles et les voix et je disparaît avec elles. J'existe encore dans mon corps des bagnoles et des voix, des sons qui claquent et des des pas. Je grossis de bagnoles, de voix, de pas. Dans corps qui claque, qui se mélange. Je n'entends plus qu'eux . Je suis en moi, multiple, en voix qui se plie aux sons, à la voix des pas, des sons. Aux frottements des pneus . Il n'y a plus de tête, juste une boule qui voit qui sent qui tremble qui frotte et tape à la voix. Dans la voix des bagnoles, la voix aux crissements des voies aux moteurs, des voix de roues qui tapent le bitume de la route. Je le corps prends, je le corps pend, je le corps tend, je le corps tente. Il tente d'entendre tout ce qu'il prend, tout ce qu'il sent, ce qu'il frotte et se noie dedans se mélange. Le corps devient rue, toit, maison, ville. Le corps devient ciel, nuit, étoile. Le corps penche, s'envole. Tu toit, tu ville, tu son, tu frotte tu claque, tout penche . Bagnoles encore, voix toujours, frottements encore et toujours, le corps penche en gonflant. Il gonfle et se déploie s'attire ailleurs et se reprends. Se cloue aux murs des façades, des maisons, de la raison, des toits, de la ville, fuite, les gouttières, jusque dans nez , qu'éponge, singe, la vie dans son. Dans son corps s'expose la vie, explose les sons. Plus rien qui pense , plus de tête pense. Qu'un informe-corps à panse, à tue-tête qu'en pense plus, des bruits uniformes qui se vautrent ensemble et se scratchent et s'épient. Il faut alors bien qu'ils sortent, qu'il s'en sortent, mais la porte est verrouillée, que tout s'embrume jusque de la fumée sorte par le nez. Et les bagnoles, les voix passent, elles s'arrêtent et repartent, se parlent entre-elles, se pensent et s'en vont. Ne reste que leur sensation, l'odeur et le son s'en va. Le silence s'est fait et ça repart. En tout avalant, il ne reste plus rien de mon corps ni de moi, je cherche ma tête et ne retrouve que des bagnoles et des pneus et des voix et des frottement, mais c'est d'ouc ? c'est doux d'y entendre encore battre le corps avec eux, maintenant que les pas ont disparus et que les jambes sont parties avec les pas et que les talons submergent tout. Maintenant il est temps de s'arrêter, à ce que ça s’arrête car il n'y a plus de place dans corps pour faire valise ou malle à expédier. Il n'y a plus grand chose à percer si ce n'est le corps, sans sa tête, dans son corps et retrouver enfin le son de soi, au fond d'un noyer de son d'en corps. J'écoute les roues passées. Elles frottent. J'écoute les bagnoles qui passent à toute allure, elles arrivent au loin mais elles repartent, elles roulent dans mon corps, qui ne s'arrête pas, qui n'arrête pas. A la fenêtre ouverte je ne les vois pas. Je n'en ai pas la tête. C'est le corps qui les prends, je m'éprends, des bagnoles. Elles rentrent dans mon corps et ressortent après s'y être installées quelques instants, pas longtemps, juste le temps d'y plonger dans le corps, liquide, de s'y engouffrer et de me dépasser. Là. Maintenant. C'est le silence. C'est la nuit . J'entends des voix qui passent, qui pensent dans mon corps et qui repartent. Je les laisse faire. Je ne sais pas si elles s'en aperçoivent, ce qui des corps ou du son passe. Je ne sais pas ce qui se passe, mais elles, le savent -elles, que je les entends ? Le savent-elles que je les prends, qu'elles raisonnent en moi, dans mon corps et repartent à jamais sans qu'elles s'en aperçoivent?<, à peine si je les noie, un quart de temps, dans la demi-mesure démesurée du temps, qu'elles s'installent dans moi, dans mon corps , sans les voir , que je les perds de vue dans le son et dans le noir qui passe. Une musique du corps, un rite des bagnoles dans la transe des voix qui surpassent le corps. Je bouge comme elles, les bagnoles et les voix. Je pars avec les bagnoles et les voix et je disparaît avec elles. J'existe encore dans mon corps, des bagnoles et des voix. Des sons qui claquent et des des pas. Je grossis de bagnoles, de voix, de pas, dans corps qui claque, se mélange. Je n'entends plus qu'eux. Je suis en moi, multiple. En voix qui se plie aux sons. A la voix des pas. Des sons, aux frottements des pneus . Il n'y a plus de tête, juste une boule qui voit qui sent qui tremble qui frotte et qui tape à la voix, dans la voix aux bagnoles, la voix aux crissements des voies aux moteurs, des voix de roues qui tapent le bitume de la route. Je le corps prends. je le corps pend. Je le corps tend. Je le corps tente. Je le corps porte. Il tente d'entendre tout ce qu'il prend, tout ce qu'il sent, ce qu'il frotte et se noie dedans, en mélange. Le corps devient rue, toit, maison, ville. Le corps devient ciel, nuit, étoile. Le corps penche, s'envole. Tu toit, tu ville, tu son, tu frotte tu claque, tout penche . Bagnoles encore, voix toujours, frottements encore et toujours, le corps penche en gonflant, il gonfle et se déploie, s'attire ailleurs et se reprends, se cloue aux murs des façades des maisons, de la raison des toits, de la ville, fuite les gouttières, jusque dans nez , qu'éponge, singe, la vie dans son. Dans son corps s'expose la vie, explose les sons. Plus rien qui pense , plus de tête qui pense, qu'un informe-corps à panse, à tue-tête qu'en pense plus, des bruits uniformes qui se vautrent ensemble se scratchent et s'épient. Il faut alors bien qu'ils sortent qu'il s'en sortent, mais la porte est verrouillée pour que tout s'embrume jusque de la fumée sort par le nez. Et les bagnoles, les voix passent, elles s'arrêtent et repartent, se parlent entre-elles, se pensent et s'en vont. Ne reste que leur sensation, l'odeur et le son s'en va. Le silence s'est fait, ça repart. Tout avalant, il ne reste plus rien de mon corps ni de moi. Je cherche ma tête et ne retrouve que des bagnoles et des pneus et des voix et des frottement. Mais c'est d'ouc ? c'est doux d'y entendre encore battre le corps avec eux, maintenant, que les pas ont disparus et que les jambes sont parties avec les pas et que les talons submergent tout. Maintenant il est temps de s'arrêter, à ce que ça s’arrête car il n'y a plus de place dans corps pour faire valise ou malle à expédier. Il n'y a plus grand chose à percer si ce n'est le corps sans sa tête dans son corps et retrouver enfin le son de soi au fond d'un noyer de son d'en corps.
dKp vendredi 11h53
IMG : David MONTOYA pour CHANT FOU / CAMARADE POMPON à Ville de Trésors Du Sud Sete
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