L'ART DE LA FIGUE (text complet)

« je suis le poignard de ma propre plaie »
Louise Brooks


Mémoire échappée envolée
J'écris enchristé
tout en ne sachant pas trop
à bord des boutons -volumes pourquoi écrire,
si violent,
des ailes sans vies
peut-être au vide : tuer le temps,
Qu'a-t-il existé ?

mode de vie pratique :
je n'ai jamais approché un éditeur, par trop d'émotion et pas de dévotion pour les littérateurs,
j'écris, la langue des truites tourne enboucle
je rature la démocratie de l'émotion
ou je jette,
L'espace disparaît il pleut à peu de langue

j''en ai que trop écris, trop dans de la lente fragile hanche des plis enflent
écrire
pour ne pas me résigner,
(on a coutume de parler de boue de bouche pour parler debout)
ne pas me laisser avoir mais :
être,

du couteau à l'enclume aux crocs du boucher
être enfin une seconde en train d'écrire à soi-même
par aller par retour par-aller et retord:
pour soi-même : râler


alors que les autrescherchenchent
ans avoir où aller sans être y être aller à l'aller comme par des retours
le pouvoir,
insencés retours au bal du bustier balbutier rire des croches édentées sur crocs de boucher
écrivent
des cloches des orgues sur les plis des organes
à la place ou pour les autres
>>on a coutume de costume lourd de plume le posthume d'en rire la posture
un individu individuel, d'un individualisme TOTAL
jusqu' à exploser la rime le rimeur et le rimmel se répand reptile en rumeur
pour ne pas sombrer dans la boue des émotions ,
dure sortie de langue
dans bouche bouchée bouclée à coup de coiffe et soiffeurs
je passe mon temps en éponge ,

la rire d'entente la n'ose pas car trop n'ose nauséabonde la nausée des plis
alors
j'écoute, je prends, jedonne en écoutant ce que je n'ai pas,

car si pisse précipisse s'ocre croit la boucle buche dans bouche bouchée à cousue-boucle

je m'enfonce dans les gens,
<<<<<langue reptile glisse la glace au phare la luz des loup de miel la loumuière épaisse de fou
je les troue, les prends par tous les trous ,
lustré luzique musiquée buche bouxle en déploit des poids monstres
tout ce que je peux et les failles,j'aime les failles,les fentes,
(des menstrues sentent le sang des bandés invendables aux banquets des vendus)
les fintes aussi qui
jaillissent
(les bandeurs blindés plis en pissenlit les lits dépliés rendent le cauchemar facile) improbables, -le rêve est mon cauchemar - hors des limites du corps qui
-il tend à bander l'ailleurs d'où l'ail se pend et se répands contigue-
se trémoussent, la ras -limite mitre off le râle à la limite qu'offre l'offrande des langues en déploit
la bouche et la langue mousse,
des coups de langue salive à la longue pendante la perçante du four à crème à battoire
gicle des claques dans la gueule,
TAC TAC TAC,
libératoire pour l' un fermatoire pour l' hôte qui acceuille le deversoir

je m'insurge des discussions,
dans son bavoir de baby naissant dans son con -descendant de sa mère
ineptes souvent,
en jupette libérée femme in- nihiliste famine de langue -
qu'on oublie vite le lendemain des paroles dites, jusqu' à la dernière bouchée roussit
alors je ne peux plus écrire c'est inscrit dans ma tête :
vous n'aurez rien

si vous ne me découpez pas en moreceau,
des vautours tournés tournant votés je ne laisserai rien derrière moi,
je prendrais tout, tout seul ma richesse,
je ne laisserai rien, car j'ai peur de me mentir,
-et la langue tue-
de ne pas en avoir assez dit ou trop dit,
la langue de tu tue tu meurt de ta tumeur d' allonge de langue boit tout ce qui passe et traverse et deverse ton averse
une constance dans la variation,
(peu-pleut-pieu)
des sentiments variables et capricieux,
toujours en mouvement
comme l'écriture qui se dresse (langue tue meurt financiariser le savoir tue)
en tatouage tout au long de mon corps, boue
mais le savoir n'est pas savon la laverie ne contient que des machines à boucles
corps-boue
dans cette bandaison phalique
sang quantifié qualifié qualité sans résultante qu'autre :
bannir l'autre par la langue son allonge haleine
puissante
son odeur en cendre de poussière pourrie des truies détruites et si raide
passant entre les fentes je ne sors plus dehors le mien est bien rempli je rejoint les défuntes - dehors c'est trop vide vide de sens vide de tout -
celles qui ne m'ont pas eue,
ce trop-plein qui me vide dehors
c'est la plainte des parquets cirés
des espoirs envolés
au fond d'un café des trou-duc
celles qui sont passées...
( parlent les carpes se parlent en sortant leur bouche des croupes)
celles que je répugne de ne pas m'avoir envisagé,
s'écartent se piquent les lèvres
ou -trop de viande pour moi -
dit : de langue caressés dans le sens des porcs de là de là bas dehors, les pores
ou : la hotte de l'aorte qu'elle s'accroche au crochets
même l'oeil est enclin à se réfugier dans un monde de solanité- morne,
à la haine cette honte des vieux barbus devant la chair fraiche
ce trop peu de monde et d' univers,
qui ne sait plus jouer de la guitare que son manche usé à trop secoué
enclin à la moralité méprisable,
des langues dans des langes crasseux
je ne veux rien d'autre :
soulager l'amertume par l'absolution de la danse des fous
je veux tout et ne rien laisser en échange,
DES MOTS -PRATIQUEMENT

le seul valable, la jouissance du vin des filles et des mots, s'éffaceront, invisible, s'écouleront à travers (et par) les pores de la peau
que seul je referme par la paume
pour ne perdre ce qui me nourrit,
je ne me nourris pas d'autre chose,
j'emprunte,
je colle,
je coupe,
je découpe
j'éfface et je bois,
j'ai encore écris et encore perdu tout ce que j'avais encré sur la toile blanche de l'écran,
des mots qui se multiplient,
se déplient,
s'allongent
se plient,
s'oublient
et s'eparpillent

à ce que je veux comparer des hommes des filles
se disséminent et s'oublient,
des mots des phrases, je veux tout ce qui m'entoure les garder, les enfermer (prisonniers) sur des pages et des pages
que je ne regarde même pas que je ne corrige pas,
je n' écris les mots que pour se perdre,
dans le labyrinthe des rhyzomes sans fin,
je me saoule de ces mots-raturés-mals écrits,
sans belles phrases ni emphases,
séduire les mots, les mettre à ma merci,
nulle émotion,
terroriste aux mots sans morts, (j'en suis la cible)-(alors qu'importe)
l'imagination me tire des pensées graves ,
d'actions meurtrières que je pourrais commettre
à plate couture
dans la posture du posthume
défuntes au costume trop étriqué,
serré,
que je garde sur des pages que j'incruste jusqu' au sang,
dans les guerres de mon cerveau bombardé
-sans espoir-
des bombes sortent de ma bouche ,
je suis une arme dont les munitions sont infinies,
ma façon de crever,
l'oreiller de l'humanité
si bien allongé, me fait l'effet abject de la moisissure
d'un cimetière en constante prolifération (sous chaque pas posés)

c'est ce que je dis en vieillissant :
des tonnes de carnets
enfermés dans des cartons
sur la tronche des hommes, pulvérisés,
les mots explosent

je regarde les hommes syphilisés sautés sur ces mines de rien,
des maladies et je me souris :
enfin je vis,

en dévisage, j'envisage, envieux
des morts ces cortèges de douleur,
j'enterre les mots,
je veux aussi les pulvériser,
qu'ils m'aident à m'exploser la tête
que je rejette tout aussitôt,

je peux, ça le faire, faire mourir les mots, car :
je vous mourrais tous,
vous n'existerez plus quand je serais mort,
quand je serais bien
à la mort étendu,
arraché au bonheur
qui ne semble pas me faire surface,
je navigue dans le ventre des autres
de ce qui leur semble être de l'amour que je rejette,
j'ai tellement peur de manquer :
je prends tout à profusion ,
jusqu' en vomir lettre par lettre ce que j'absorbe continuellement,
de jour en nuit et jour,
ennui
(je ne fais plus de différence)
tous les soirs on ira voir
si le matin vient,
si on y tient ,

ça ne peux pas aller plus loin ni plus mal,
ça oublie les impôts
ce que je dois
ce que j'ai emprunté,
ne laissant comme trace
que des ardoises blanchies à la craie,

j'écarte les fenêtres percées
par la vie à l'oeuvre :
de la nature morte
à la vie arrêtée,
(un dysfonctionnement dirons nous)

boire
boire
boire
je ne fais que ça
boire
boire
boire
et
ravaler toute ma fierté
(escalier infini)


il y aurait peut-être
encore une solution :
cacher les mots dans
des
phrases bien établient à coup de burin ,
bien ciselées,
ne pas entendre ni voir l'ampleur des dégats du dedans,
de la fuite du robinet d'or,
des perçants percés ,
des paniers d'osier à manier
par l' anse de secours (sans discours)
au feu des mots qu'un petit-pipi-éructe
de la misère des possession professorales des cerveaux
blah blah
continuel des flots non retenus
incendient les galaxies par la misère,
ce que l'on voit du ciel, des étoiles si grandes ,
si glandes,
je planète,
je glande


Par la suce -dite

je n'appartiens plus à cette societé
et cette démocratie

descendante directe
des GRECS :
LA BARBARIE

pour cela il faudrait à la manière des Chinois et de MAO

que je me lobotomaoise la tête 

s'amuse qui peu
après tout : un mot pourrait-il être une note ?
Quand chaqu'un des mots sonnent
de la cave aux cavités
bourdonnent
puis se pendent s'étiolent et tombent,
s'écrasent :
L'ART
DE
LA
FIGUE
(cela FOU) ?
mi-fugue figée ( CRISE EN THèME)
mi-résonante là : désolation
vers QUOI m'y fus-je (figé)?



DKP
lundi 22/08/2016
OO:06h
14h44

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