C'est un putain de mal du crâne
à boire plus que de saison que
contient la journée
passe de l'hiver à l'été en vrille
l'automne se rassure en plein solstice
la petite goutte fleurte sur le drap folle petite perle dans l'écrin sursis en de peau
c'est un putain de film
qui s'écrit
à l'ongle noir déjà usé dans un
coin d'ongle
c'est un putain de film qui s'appelle: UNE MERDE
c'est un putain de mec qui commence le
film
par la fin
Lui le pute le putain
il sait que c'est la fin déjà - il y
a longtemps
mais le putain de spectateur lui le
sait pas
c'est le putain de mec dans son putain
de film qui le sait déjà
qu'il est un psectateur de lui même
qu'il ne peut pas se reposer
paceque ça peau est racornie à jus
pressé
c'est un putain de film qui a déjà
commencé et qui s'arête au moment même
où il dit que c'est un film
alors il crève d'envie de ne pas le
finir le film
pour ne pas avoir envie d'en finir
parce que le putain de mec dans le
putain de film
il marche seul au milieu de la rue et
tout est gris
il pleut parce que c'est la dernière
saison
en fait du noir et blanc
dans le putain de film il fait
l'expérience de lui-même et se met en scène
il fait à peu près tous les
personnages
comme le temps se charge lui de toutes
les saisons
qu'il manque du temps pour faire toutes
les saisons en apnée
à s'essayer à dormir
paceque il croit que le temps dort
quand c'est l'hiver
parcequ 'il fait la nuit dans tout le
film
Le jour à été tué par le putain
d'homme
et on ne pourra plus jamais s'approcher
de la lumière s'en se rendre aveugle par elle
c'est par l'intermédiaire de sa pensée
qu'on voit le film se dérouler
C'est dans le putain d'Homme qu'on est
dans le film
le spectateur ne le sait pas encore
parce que 1° : il y en a
pas-(dégurgite)
2° parce que c'est comme ça qu'on
sait pas qu'on est dans le corps du film au mec
qu'il est son spectateur
et que le scénario ne s'écrit pas
d'avance
qu'il est dans l'ombre caché
et que le film met un putain de
long-temps avant de commencer
que même le spectateur n'a même pas
commencé à comprendre que le film est déjà commencé
qu'il se demande : »mais
putain quand est-ce que ça commence » !!
en fait ans le film le sepctateur sait
déjà tout ce qu'il c'est passé avant
quand le film n'existait pas encore
qu'il n'avait pas encore pris la
décision de s'arrêter
comme la page de tout ce qui vient
d'être écrit
s'éfface comme ça tout d'un coup
qu'elle redevient complètement
immaculée blanche
comme la petite goutte blanche qui
c'est effacée sur la drap entre-temps
que c'est devenue la petite perle une
tâche
qu'il va falloir effacée pour voir
enfin le film apparaître
que c'est maintenant à lui qu'incombe
la tâche de raconter
c'est un putain de beau film
avec des meurtres (beaucoup) du sang
(beaucoup) du sexe et de la bouffe
qu'on verra même plein de fois le
personnage pisser, chier aller au chiotte tiré la chasse et bouffer
mais comme on verra la pisse
on ne verra pas ce qu'il mange
il y aura de la merde et ça suffira
pour comprendre
je pense que ce n'est pas la peine
d'insister
prcequ'il est inutile de résister :
le film est commencé
l'issue de secours est bloquée
et il n'y a plus de porte de toute fçon
dans le film
même si parfois le temps frappe à la
porte et montre son acharnement
à celui qui ne cesse de lutter
alors c'est un putain de flic
pour qu'il y est du sang du sexe des
meurtres et de la bouffe
il y a aussi des putes mais c'est lui
en fait la sale pute
c'est donc un flic parce que ça donne
un peu de vibrant pour le film
parce que s' il n' était pas flic il
n'y aurait pas d'intrigue ni de suspens et que ça interresserai
personne de lire de la poésie
alors que bizarrement le film est très
très très poétique et donc du coup assez politique mais le
spectateur lui s'en rend pas compte et il ne faut pas pour qu'il
puisse rester jusqu' à la fin
je parle de la fin du film mais aussi
la fin de l'acteur qui joue son prpre rôle pour être son propre
spectateur et qu'en plus c'est la fin d'une putain d' année qui
repart à rebours
que l'arrivée est un nouveau départ
et qu'il est considéré le film déjà comme très expérimental et
passionnant que la critique journalistique en parlera dans longtemps
encore de ce film en décorticotant la pellicule
je prêterais ma tête pour le montrer
le putain de film
mes yeux je les confisquerais du visage
pour les rouler dans le trous que je trouverais
pour contempler à fond la merde du
personnage -tueur
parcequ'il est dans la merde- une merde
infinie-
pareque le spectateur ne le sait pas
encore
mais le flic c'est lui le pourrit
et c'est le flic qui tue qui viole et
exécute les gens
c'et pour ça qu'il est un peu dépité
(proche du suicide) dans le début du film
mais on ne saura qu'à la fin s'il se
fout une balle dans la tête ou si tout simplement il fabrique un
scénario pour se tuer se faire tuer ou passer des jours paisibles
devant la cheminée d'un petit chalet en plaine montagne s'il finit
bucheron
maintenant on sait que le flic c'est le
tueur, il assiste à toutes les scènes et revient après sur les
scènes des crimes pour élucider les crimes mais comme c'est lui qui
fait les crimes finalement il sait déjà qui est le meurtier et
qu'il s'emmerde du coup dans son putain de scénario parcequ'il sait
déjà que c'est pas les mecs qu'il essaye de tuer de faire tuer ou
d'emprisonner ou de porter à l'échafaud ou sur la crise électrique
parequ'on est dans un temps un peu abstrait où on ne sait pas
exactement dans qu'el temps on est ni exactement si c'est l'avenir ou
le passé qu'il ya des décalages parce que il est un peu le
ravaillac des temps modernes ou un putain de le peniste qui
chercherai à foutre en l'air l'europe sous le règne de ferdinant et
chercherais à envahir la pologne comme chercherait à le faire
Hamlet dans un autre film dans une prochaine saison d'hiver
le scénario est un peu conçu comme le
flux de la pensée je veux dire qu'on passe un peu d'une scène à
l'autre comme le fait la pensée en comprenennant tout tout de même
et ça c'est interressant dans un film mais c'est pas des flash back
c'est le film qui se propose de pesner le spectateur qu'il est sur
la toile de sa tête qu'il pesne aussi au générique qu'on verra
plus tard comme on conduit une voiture sur la route et que tout un
flot de choses arrivent par la tête ou quon parle en conduisant une
voiture et que la pesnée c'est elle qui conduit le cerveau aussi
qu'il y a donc des scènes simultaminées un peu comme sait le faire
De palma dans ses films et que ça donne du coup une distance au
spectateur qui devient le spectateur-acteur de lui-même même si
j'ai moi-même du mal à me faire comprendre en essayant de diriger
le jet vers le film sans trop déborder dans un ailleurs qui serait
fatidique au spectatueur que l'on emmerderait profondément
j'entend GG qui me parle de rad-movie
-oui c'est pas mal pour un putain de film qui s'écrit -
bref pour comprendre on a le début on
a la fin il ne manque plus que le milieu c'est à dire le corps du
sujet en plein cœur du sujet qui est le spectatueur
ça y est le voix s'élèvent j'entends CHARLES qui pense et me parle pour me panser avec sa diction et ses
raisonnements qui me font tourner la tête qui côutent moins cher
que de boire des coups aux comptoir des bars parcequ'on sait
maintenant que le personnage-acteur est alccolique- métacolique
Qu'il y a un peu de la voie de BOUTE dedans
j'oubliais une chose : si on le
voit boire manger baiser par contre on ne le verra pas dormir on le
verra chier pisser arracher les yeux de la vieille mais on ne le
verra pas dormir
ce sera plutôt du coup le spectateur
qui dormira comme certaines pièces du théâtre NÔ Japonais qui
dure des heures et que les spectateurs lisent le journal ou dorment
il est vrai qu'on voit souvent un
acteur dans un film aller se coucher ou se réveiller mais rarement on
le voit dormir
du coup ça serait agréable pour le
spectateur de penser à autre chose
ENTRACTE (comme dans le film de Carax)
où les spectateurs on les voit en direct se lever aller pisser et
boire un coup tout en discutant avec la spectatrice d'à côté parce
que pour l'instant il n'y a pas de femmes ou de filles dans le film
il n'y a que du mec parcequ'il est seul et que c'est forcé parce que
sinon sa femme après l'avoir violé il la tuerais et qu'on finirais
bien par comprendre que c'est lui l'assassin
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