bon après session zarcadémique extraordinaire, la proposition a été rédigée et validée par l'ensemble des zArcadémiciens encore debout à cette heure, et voici donc un compte rendu succinct de cette longue nuit de travail acharné.
Service Public avant tout.
Service Public avant tout.
Remouiller la compresse est une expression usitée encore dans certaines régions de France et uniquement celles-là. Ailleurs, c'est plus ou moins différent.
Cette expression populaire était utilisée jadis pour représenter une situation qui est sur le point de se répéter encore une fois, sachant qu'elle fut systématiquement clôturée par un premier brillant fiasco ; cette situation contenant en elle-même son propre péril, mais possédant également sa propre force d'attraction, et c'est ce qui la rend si…attractive (il était 4h30 là, y'avait plus de bière, et on n'en pouvait plus trop en fait pour trouver un autre mot).
Donc Remouiller la compresse s'emploie allègrement et principalement, par exemple lorsqu'un protagoniste lambda tente de recontacter une ex et que celui-ci ne se prend pas obligatoirement de suite le râteau attendu, vu qu'il était largement déficitaire lors du dernier largage.
Les premières traces de cette expression ont été retrouvées sur des gisements de fouilles du paléolithique supérieur, dans toute la partie nord des régions sus-mentionnées plus haut, lors des premiers croisements d'hominidés s'étant pris généralement un os de mammouth sur le blaze après quelques heurts inter-ethniques locaux, très en usage à l'époque.
Après les échauffourées évoquées, il s'est alors trouvé quelques râleurs de première pensants que bouffer du jarret de minette australopithèque avec des culs pareils, c'était gâcher.
Et donc, quelques fringants et téméraires jeunes représentants de la communauté ont alors bien tenté quelques approches furtives, profitant de nouvelles rixes entre jeunes, pour aller fourrer brièvement dans quelques proches fourrés quelques jeunes opposantes au régime en vigueur. Mais ceux-ci en furent assez rapidement dissuadés par quelques aînés battant justement en retraite et traversant les-dit fourrés fourreurs.
Et donc, peu après, ceux ayant survécu à leurs blessures, et avant même toute cicatrisation complète, poussés par une belle gaule toute préhistorique, ont toutefois tenté d'y retourner.
Aussitôt re-chopés en flag et sous une pluie battante d'os de toutes provenances (quelques exemplaires assez bien conservés sont exposés depuis peu au musée municipal d'Excideuil-Dordogne, fermé actuellement pour cause de dégât des os) on a pu voir -et les différents témoignages recueillis concordent assez bien en fait- les protagonistes revenir dare-dare aux abris mais paradoxalement privés de leur dard pour la plupart (merci à Frédéric D. pour ses compléments, du département de mon Isère M'Isèèreu, M'Isèèreu...)
Aussitôt re-chopés en flag et sous une pluie battante d'os de toutes provenances (quelques exemplaires assez bien conservés sont exposés depuis peu au musée municipal d'Excideuil-Dordogne, fermé actuellement pour cause de dégât des os) on a pu voir -et les différents témoignages recueillis concordent assez bien en fait- les protagonistes revenir dare-dare aux abris mais paradoxalement privés de leur dard pour la plupart (merci à Frédéric D. pour ses compléments, du département de mon Isère M'Isèèreu, M'Isèèreu...)
Leurs plaies alors se ré-ouvrant — ceux-ci revenaient systématiquement (2 fois) avec leurs pansements sérieusement endommagés (quelques clichés nous sont parvenus faisant état de compresses largement souillées dont les détails ne seront pas précisés ici pour raisons évidentes) — ils étaient automatiquement trahis par les tâches dégueulasses qui ornaient leurs entre-jambes et de fait, toute la communauté se gaussait en proclamant " Ah ah ah, il a re-mouillé la compresse, le con !!!". Ce qui entrainait systématiquement (3 fois) un désintérêt notable et durable de la part des petites du groupe concerné. Peu après, quand les plaies s'étaient plus ou moins bien refermées, le protagoniste délaissé, esseulé, quittait alors la communauté pour tenter sa chance ailleurs dans ce vaste monde encore inexploré.
Selon nos sources, nous pensons que cette pratique n'était en aucun cas isolée et que les tous premiers mouvements migratoires furent justement issus de tels cas de figure, car, toujours selon les mêmes sources, ces cas ne nous semblent pas restreint aux régions mentionnées plus haut et il est fort probable que l'avenir nous fasse apparaître qu'il en fut de même en d'autres contrées reculées.
Voilà, en toute transparence scientifique, l'état de nos lumineuses recherches sur cette si délicate expression bien trop rarement usitée de nos jours.
Malgré tout, nous en profitons pour saluer votre travail Titanesque et Sétois visant à ré-introduire à la main ces espèces d'expressions anciennes dans le paysage locutif des différentes régions pré-citées plus haut et en les croisant avec d'autres, toutes aussi délicates et éculées.
Bien à tous
Malgré tout, nous en profitons pour saluer votre travail Titanesque et Sétois visant à ré-introduire à la main ces espèces d'expressions anciennes dans le paysage locutif des différentes régions pré-citées plus haut et en les croisant avec d'autres, toutes aussi délicates et éculées.
Bien à tous
Grand mage YB, votre serviteur du CZBPOP antenne de Bordo, pour la France, l'ensemble du bassin méditerranéen francophone et la Rhénanie (et Rhénana), plus particulièrement du Landschaftsverbände (rapport à notre correspondant réfugié là-bas après quelques heurts avec son ex, justement)
ndlrpompon :
"alors tu vas là-bas pour remouiller la compresse c'est ça?"
(Yvanov B., dessinateur à panama, 1er janvier 2022)
in http://camaradepompon.blogspot.fr/2016/01/i-tuttifruttiquanti-4.html
in http://camaradepompon.blogspot.fr/2016/01/i-tuttifruttiquanti-4.html
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