L'occidentaux ENTERRE


L' occidentaux se prend pour des gens intelligents, il n'arrête pas de critiquer tout ce qui se fait autour de lui sans jamais rien réinventer ou rêver, des critiques et des critiques qui se pissent dessus, le monde occidental est pourrit par la parole, la vanité, un certain esprit de revanche, fiers de leur "siècle des lumières" , lui l'occidentaux ne sait pas ce qu'il y a dans l'obscurité, c'est de là qu'il tombe
c'est de là qu'ils sombrent


L'occis-dentaire terrien terreur à lui même, l'occidentaux sédentaire, oublie la notion du sens sous la lumière, se prend pour l'innaccessible , une étoile occis qui, croit -il brillera à l'infini, alors, dans l'infini ridicule de son doigt majeur porté haut vindicatif dans ma direction, son néant se brise sous sa chaise de bureau pour atterir en dessous de lui, de sorte qu'il n'ira jamais vers son propre néant, qu'il n'ira jamais se perdre au-delà de la vulve qui l'enfante.

L'occis-lié se pends à son propre cordon et s'agite comme ça, le ballon gonflé à bloc, perdu dans son trou, ne voit pas qu'il éclate dans la douleur qu'il fait subir aux autres, dans sa douleur, dans la douleur de son marthyr, perdu dans son trou, il n'agite que la surface, sa tête, une limace qui fait débordé le vase lors de ses ablutions- tsunamiques- merdiatiques, il pense faire des révolutions à son inverse, à son aversion à écouter l'intrus, l'estranger, celui qui un jour, lui, lui pardonnera sur la chaise électrique, tandis qu'il poussera le bouton, la compréhension de son monde de fureur qu'il distille dans ses nausées que je bois, à rendre l'âme à celui qui m'a fait, celui sans qui, peut-être, je pourrais enfin clamer ma liberté refoulée, cette étrange ceinture de sécurité qui s'enroule progressivement autour de mon cou pour éviter les feux rouges

L'occidentaux à sa langue s'enroule- rouge en pleine gorge, comme sa pensée qui l'enroule, rose, prête à vomir de son distributeur les papiers de sa pensée pour s'efforcer à s'éffacer de ses nuires à l'autre bout de l' occidentaux qui ne cesse de s'agiter à rendre son cul policier plus rutilant que jamais

A l'occidentaux, ça laisse dire , branché en permanence sur la misère qu'il ne cesse de broyer pour mieux l'apprivoiser, l'occidentaux est un petit prince maître d'un terre qu'il finira d'exploiter quand il n'y aura plus que lui seul, interminable, il se mangera jusqu'à ses mains, comme ses racines s'amenuisent, que le bout de sa chair sera sa langue qu'il agitera pour y lécher ce qu'il lui restera, jusqu' à sa disparition

(L'occidentaux, t'auras tout tenté pour être au chaud au fond de ta merde , j'attends, l'occidental, que tu ne puisse plus en bouger, je te regarde trépigner, mais je ne mange pas de ce pain là, )

didika koeurspurs

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