L'
occidentaux se prend pour des gens intelligents, il n'arrête pas de
critiquer tout ce qui se fait autour de lui sans jamais rien
réinventer ou rêver, des critiques et des critiques qui se pissent
dessus, le monde occidental est pourrit par la parole, la vanité, un
certain esprit de revanche, fiers de leur "siècle des lumières"
, lui l'occidentaux ne sait pas ce qu'il y a dans l'obscurité, c'est
de là qu'il tombe
c'est
de là qu'ils sombrent
Rétention,
retenue, calcul, méfiance, c'est-à-dire absence de spontanéité,
de gratuité, de générosité. Rien n'est fait sans arrières
pensées. On a laissé le côté sombre de notre époque envahir nos
âmes. On pense d'abord à soi, à sa petite carrière, à son petit
avancement, ou alors à son petit groupement, sa coterie. C'est l'âge
de la constipation collective, c'est-à-dire du narcissisme,
c'est-à-dire des petites bulles. Comment dès lors pouvoir encore
entendre les affirmations de changement ou de révolution ? Pseudos
paroles, paroles en l'air, bref paroles fausses, non-parole, bref
grand blabla. Salut donc à tous les blablateurs !
L'occidentaux
à sa langue s'enroule- rouge en pleine gorge, comme sa pensée qui
l'enroule, rose, prête à vomir de son distributeur les papiers de
sa pensée pour s'efforcer à s'éffacer de ses nuires à l'autre
bout de l' occidentaux qui ne cesse de s'agiter à rendre son cul
policier plus rutilant que jamais
Peut-être
qu'il en a toujours été ainsi ? Que la force du nombre nous est
tellement rentré dedans qu'on ne perçoit même plus le geste qui le
reproduit en douce, en douche, malgré nos beaux dires ? Doucement.
On dira plus simplement que malgré les discours et les paroles les
gestes de l'âme sont tellement induits que n'y pas toucher revient à
ne rien faire ou faire du vent, de la ventilation. Qu'il est bien
difficile et douloureux peut-être de décaper nos gestes d'une
reproduction fine et perverse de l'ordre social ?
L'occis-dentaire
terrien terreur à lui même, l'occidentaux sédentaire, oublie la
notion du sens sous la lumière, se prend pour l'innaccessible , une
étoile occis qui, croit -il brillera à l'infini, alors, dans
l'infini ridicule de son doigt majeur porté haut vindicatif dans ma
direction, son néant se brise sous sa chaise de bureau pour atterir
en dessous de lui, de sorte qu'il n'ira jamais vers son propre néant,
qu'il n'ira jamais se perdre au-delà de la vulve qui l'enfante.
Un
artiste révolutionnaire = un cercle carré.
(Jacques
Jean Sicard Carrer
le cercle est une possibilité virtuelle : un cercle s'inscrit dans
un carré, il circonscrit aussi un carré ; s'il peut être plus
petit et plus grand qu'un carré, il peut aussi être égal. En
conséquence de quoi, la révolution de main d'artiste n'est pas une
proposition imaginaire. )
A
l'occidentaux, ça laisse dire , branché en permanence sur la misère
qu'il ne cesse de broyer pour mieux l'apprivoiser, l'occidentaux est
un petit prince maître d'un terre qu'il finira d'exploiter quand il
n'y aura plus que lui seul, interminable, il se mangera jusqu'à ses
mains, comme ses racines s'amenuisent, que le bout de sa chair sera
sa langue qu'il agitera pour y lécher ce qu'il lui restera, jusqu' à
sa disparition
2006
- 2016 : dix années sans domicile, dix années de nomadisme et de
débrouille, dix années pendant lesquelles le petit individu que je
suis a fini par devenir un révélateur des contradictions absurdes,
autant dire du cercle vicieux de la grosse machine sociale.
(L'occidentaux,
t'auras tout tenté pour être au chaud au fond de ta merde ,
j'attends, l'occidental, que tu ne puisse plus en bouger, je te
regarde trépigner, mais je ne mange pas de ce pain là, )
(COLD
SONG de Peursel à écouter weeper)
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