Collabo-nation
Il faut le dire
pensé-je
il faut le crier comme
taper dans les couilles
il faut que je tire
le meilleur du
pire d'une pierre
six
coups dans
la
tête vous vous prenez
pour
qui
ils me demandent
je réponds que leur
silence c'est la
collabo-nation
et c'est tout
c'est le trou
d'air
le dessous des cartes
gondole dans le sang
quand le mort
ne meurt qu'à l'intérieur
des frontières
la
fontaine des plaies
chaudes du
sud n'est plus qu'
une image un
étranger
mort
vaut mieux
que deux dans l'immeuble
d'en face la bête
a quatre têtes
au moins
l'une rit
l'autre taille des pipes
la troisième mange
du pâté de
tête la dernière
comme un bras de
mer noie le
soleil dans la bouche
sa langue pend coupée
par un fil dans des
rafiots pourris dans
la soute
crachin craché dans la
soupe
noyés après noyés le
corps
la bouche les poumons
gorgés d'eau
la gorge le palais
regarde
les laids se
gaver dans l'argenterie des glandes occasions
d'autres
palais
(des palais
d'une autre sorte, des palais d'une autres caste)
mais c'est triste c'est
triste
alors éteins la télé
chéri
stp-lol-kissou-mdr
chaque
kilomètre amoindrit la mort
l'amortit la déguise
en journal TV
c'est une mort moins grave
en fait si
je me tais je suis
un collabo
donc autant parler
quitte
à me planter ne plus
regarder
à côté de l'autre côté
dans
l'
autre sens se retourner
se cacher les yeux
se bâcher le cœur et
l'âme
et attendre qu'
il salissent tout quand on
nous propose 2 fascismes
je lui dis et je lui
affirme qu'il lui
faudra
lui transmettre
cette
foutue
cuculture bobourgeoise
pour qu'il puisse
combattre
la bourgeoisie avec
ses propres armes
-je n'ai pas plus de
peine pour les victimes de leur fascisme (celui
des
dehors des fous de dieu)
que pour le fascisme des
occidentaux
les fous
de rien / du dollard /
- LA DOULEUR :
je
n'en ai pas moins
l'enseignement
de l'ignorance
je lui dit qu'il faudra
du temps et des hommes
forts
pour arriver
à la
révolution
de
l'esprit contre l'argent
à la révolution
de l'esprit contre
la transe
l'image
tandis que sur la platine
les violoncelles de
Bach cassent brisent
violent
un
silence
complice
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